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LE CHAMPIONNAT DE FRANCE D'ECHECS Féminin Jusqu'à la seconde guerre mondiale, devant le peu de concurrentes, les joueuses étrangères résidant en France étaient admises. Le titre de championne de France était attribué à la française la mieux classée. L'organisation des championnats de cette période doit beaucoup à Mme Jeanne Léon-Martin, femme du problémiste Gabriel Léon-Martin. Elle a été la cheville ouvrière de quasiment tous les championnats "d'avant-guerre".
L'Echiquier (1928) p.890 A cette époque, très peu de pays organisent un championnat féminin, les joueuses sont des "pionnières" et elles provoquent la curiosité. Lors du championnat de 1924 Le Petit Parisien qui est un des plus grands journaux au monde, tirant à deux millions d'exemplaires, place le championnat en une en titrant: "Une conquête du féminisme: le jeu d'échecs". Le niveau de jeu n'est pas très brillant, mais quelques bonnes joueuses apparaissent. De cette période inaugurale, il faut retenir le nom de Paulette Schwartzmann qui gagnera plusieurs fois, d'abord en tant que participante étrangère, puis en tant que française. Il faut bien sûr aussi citer le nom de Chantal Chaudé de Silans. Elle participe pour la première fois en 1932 alors qu'elle a 13 ans et gagnera son unique titre féminin en 1936. Par la suite elle participera plusieurs fois au championnat masculin (meilleur classement en 1951 où elle est troisième). Quelques parties de la période
1924-1943 :
ooo Après guerre, on trouve trace de trois championnats de 1955 à 1957 organisés en même temps que le championnat masculin. ooo Un "épluchage" attentif d'Europe Echecs (né en 1959), montre que bien qu'existaient des championnats de France des jeunes, des universitaires, des cheminots, des médecins, des enseignants, des militaires etc ... La FFE n'a pas organisé de championnat de France féminin pendant quasiment 20 ans ! En 1975, sous l'impulsion de la joueuse française d'origine yougoslave Milinka Merlini, un championnat de France féminin est réorganisé et il a lieu tous les ans depuis, parfois en même temps que les hommes, parfois dans une organisation séparée.
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